Depuis bientôt 20 ans, l’Eglise me confie la grâce immense de partager largement le pardon du Seigneur par le sacrement de la réconciliation. Souvent j’ai le vertige : « Comment moi, pécheur que je suis, puis-je transmettre le pardon du Seigneur ? » Mais en fait, ce que je donne ne vient pas de moi : jour après jour, je fais l’expérience déroutante des mains vides qui donnent ce qu’elles n’ont pas.
Frère David-Marie de la fraternité de Tarbes